lundi 29 avril 2024

L’association Entre Vues Audoises a participé à Handi Rando à Castelnaudary le (27 avril 2024)

Les participant avant le départ

L’association Entre Vues Audoises a participé à Handi Rando à Castelnaudary le (27 avril 2024)
Pour la douzième année consécutive, la Fédération française de randonnée pédestre (FFRP) de l’Aude, en collaboration avec le Comité Handisport de l’Aude, a organisé le samedi 27 avril 2024 une journée de randonnée, pour tous les publics valides, personnes en situation de handicap, familles et enfants. Une opération solidaire qui réunit valides et handicapés. Elle est très soutenue par Nicole Cathala, élue en charge du handicap, très investie dans ces actions.  Le départ des randonneurs a eu lieu à 8 h 30 : Rando valides : Départ des personnes valides (boucle d’environ 14 km. A 9 h 45 : Handi rando : départ de la halle aux Grains. (Personnes à mobilité réduite).
27 personnes de l’association entrevues audoises de Carcassonne, Limoux et Castelnaudary participaient à cette rencontre.
Comme les années précédentes, les jeunes sapeurs-pompiers ont été sollicités pour apporter leur présence rassurante auprès des personnes en situation de handicap.
A 11 heures le regroupement des deux groupes s’est fait à l’écluse de la Planque. Retour de tous les randonneurs le long du Canal du Midi vers la halle aux Grains. Des joëlettes étaient à disposition pour les personnes à mobilité réduite qui avaient réservé.
A 12 h 30, un apéritif a été servi suivi d’un excellent repas.
Au cours du repas, des animations ont été proposées, avec la démonstration des associations Handi Chiens et les Saltimbanques de l’association ZNAM.

Nous remercions nos adhérents EVA d'avoir participé à cette manifestation ainsi que Henri BAILLEAU vice président EVA et son équipe chaurienne.
Le discours de M. Maugard Maire de Castelnaudary

lundi 8 avril 2024

EVA communique, une innovation unique au monde pour les non-voyants - WE DEMAIN Florence Santrot ( repéré par Vincent Hoefman sur wedemain.fr pour #cecitroc-infos!)

le 4 avril 2024

 Artha a imaginé un dispositif, qui combine caméra et ceinture haptique, pour permettre aux non-voyants et malvoyants de mieux comprendre l’environnement dans lequel ils évoluent. L’invention est française et sera bientôt commercialisée.

Les aveugles et malvoyants pourront bientôt s’équiper, grâce à Artha, d’un dispositif technologique inédit leur permettant de mieux percevoir leur environnement. L’idée a germé en 2017. À l’époque, sous le nom de 6e Sens, l’objectif était d’utiliser le sens du toucher pour aider les déficients visuels à gagner en autonomie. Une idée qui a séduit le jury de la Fondation Sopra Steria – Institut de France, au point que le projet a été lauréat du Prix Entreprendre pour Demain en 2018.

Depuis, le projet a fait du chemin. « Nous avons créé notre société, recruté, procédé à plusieurs levées de fonds, retravaillé en profondeur le dispositif et nous nous apprêtons maintenant à mettre le produit sur le marché d’ici 6 mois. » Rémi du Chalard, cofondateur de Artha, se remémore tout le chemin parcouru en cinq ans. « Il a d’abord fallu prouver que notre idée de substitution sensorielle était possible. Nous avons fait un premier prototype. Puis nous avons testé cela dans un monde virtuel, ensuite dans des conditions réelles puis il a fallu améliorer les performances et enfin miniaturiser l’appareil pour que ce soit un dispositif réellement nomade. » Un appareil deux-en-un pour gagner en autonomie Concrètement, le dispositif comporte deux éléments. D’un côté une caméra de reconnaissance 3D qui vient se clipser sur n’importe quel type de monture de lunettes. Celle-ci est ensuite reliée par un fil à unesorte de ceinture lombaire. Il s’agit en réalité d’une ceinture haptique, c’est-à-dire qu’elle envoie de petites impulsions, comme des petits picots, à la personne qui la porte. Quel message est envoyé ? « La caméra filme l’environnement en temps réel et envoie ces informations au ‘moteur’ du dispositif qui se charge, à l’aidede l’intelligence artificielle, d’analyser les obstacles, personnes, etc. Ces images sont donc interprétées et restituées sous la forme d’impulsions que le cerveau est capable de comprendre », explique Rémi du Chalard.

artha

Cette partie du dispositif se clipse sur n’importe quelle paire de lunettes. Crédit : Artha.

Les bénéfices sont immédiats même s’il faut un peu de temps pour que le cerveau apprenne à interpréter les retours haptiques pour les traduire et comprendre les formes autour de soi. « En 10 minutes, une personne déficiente visuelle est capable de se déplacer seule grâce à notre système. En 1 à 2 heures, elle comprend déjà un certainnombre d’objets, comme une table, un être humain… L’apprentissage continue ensuite de manière permanente. Quand il est bien maîtrisé, une personnepeut identifier un individu devant elle qui lui tend la main pour la serrer, par exemple », ajoute Rémi du Chalard. En outre, l’appareil est aussi capable d’identifier du texte et de le lire à voix haute via un haut-parleur intégré. Enfin, la société annonce pour l’instant une autonomie d’une journée.

ceinture artha

Cette sorte de ceinture lombaire récupère en temps réel les informations filmées pour les transformer en signaux haptiques. Crédit : Artha.

Un vrai défi technologique pour Artha, une innovation unique au monde Il y a énormément de transformation entre l’image filmée et les retours haptiques dans la ceinture. L’équipe d’Artha a découvert un grand nombre de choses sur le fonctionnement du cerveau et la façon dont il interprète ce que nous voyons. Au point de faire profondément évoluer le concept jusqu’à la version finalisée bientôt commercialisée. « Nous nous sommes par exemple aperçus que le plus important pour nos utilisateurs, ce n’est pas la qualité des formes représentées maisla vitesse d’affichage des informations retransmises. Nous ‘affichons’ 500 images par seconde, ce qui est bien plus qu’un écran de gamer. Avec le toucher, on perçoit des informations beaucoup plus vite », affirme lecofondateur d’Artha.

Ce dispositif, qui vient en complément de la canne blanche et/ou du chien guide, est unique au monde dans son fonctionnement. Commercialisé à 3 000 euros en pré-commande, son remboursement varie en fonction des profils des déficients visuels, de leur situation et de leur domiciliation. La vente se fera via des distributeurs spécialiséset directement sur leur site internet. Artha a aussi sécurisé une commande de l’INJA (l’Institut national des jeunes aveugles Louis Braille) qui va équiper l’ensemble de ses élèves, du primaire au lycée.

Pour les déficients visuels, cette innovation pourrait bien se révéler cruciale dans leurs quotidien. « Si cela peut permettre de faire le ménage, faire ses courses, se laver et s’habiller sans aide externe, ou si cela peut éviter à un ado d’être accompagné à l’école tous les jours par un de ses parents, ce sera un vrai succès », espèreRémi du Chalard.

Un écosystème très soudé autour du projet Artha Si Artha est une petite équipe (5-6 personnes), l’entreprise peut compter sur tout un écosystème très enthousiaste en faveur du projet.

« Une vingtaine de business angles sont venus se joindre à l’aventure au fil du temps, dont deux anciens de la Fondation Sopra Steria – Institut de France. Alain Salmon était dans le jury en 2018 quand nous avons été lauréats du Prix Entreprendre pour Demain. Il a tout de suite cru en notre projet et est devenue notre parrain pour nous accompagner au fil de l’eau. Il a même fini par investir dans notre société, tout comme Raoul Gilard [directeur industriel d’agence pour Sopra Steria Group, NDLR] », révèle le président d’Artha.

En outre, des parents d’enfants déficients visuels se montrenttrès présents pour soutenir le projet. Ainsi, Artha s’est déplacé récemment à Dubaï en vue d’un accord commercial pour la région. « Une mère a fait le déplacement avec nous pour venir donner son point de vue. Nous avons un orthoptiste qui nous a accompagnés à Dublin pour présenter le dispositif à une école irlandaise de malvoyants et non-voyants. » Preuve s’il en est que le projet est accueilli avec un réel enthousiasme par la communauté.

Article réalisé avec le soutien de la Fondation Sopra Steria-Institut de France.

 Vincent Hoefman #cecitroc-infos!

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